L’Organisation des télécommunications spatiales « Interspoutnik » a été l’une des premières qui a signé la Déclaration relative aux débris spatiaux.

Le 28 octobre 2021 l’OTS « Interspoutnik » ensemble avec 17 représentants de l’industrie spatiale a signé la Déclaration relative aux débris spatiaux (Space Industry Debris Statement), dans le cadre de laquelle l’Organisation travaillera avec la communauté sectorielle pour prévenir la formation de nouveaux débris en orbite. Cette initiative a été soutenue par les plus grands joueurs du secteur spatial : Airbus, Astroscale, Bharti Global, Inmarsat, Lockheed Martin Corporation, Maxar, Nigcomsat, OneWeb, SES, Spire Global, Thales Alenia Space et d’autres.

Cette déclaration attire l’attention à ce fait que le nombre de débris d'origine humaine en orbite circumterrestre s’approche de celui critique et menace l’industrie des satellites ayant une grande valeur sociale, humanitaire et économique. « Environ 1 million d’objets d’une dimension de plus de 1 cm se déplacent en orbite circumterrestre à la vitesse de 27 000 km/heure. N’importe quel de ces objets représente un danger pour les satellites et d’autres objets (vaisseaux) spatiaux, y compris avec une équipe à bord, — dit la Déclaration. — Les satellites sont une des forces motrices de l’économie moderne. Ils transmettent des signaux de navigation à des milliards de dispositifs dans le monde entier, surveillent l’environnement de l’espace, font des recherches scientifiques avancées et assurent la communication avec des régions éloignées et des objets mobiles, y compris des navires et des avions. Les débris spatiaux menacent la prestation de tous ces services, ainsi que des vols pilotés et d’autres missions en orbites de la Terre et hors leurs limites ».

La Déclaration appelle à un travail plus efficace et concrète relatif à la protection des orbites circumterrestres et à l’assurance de leur utilisation stable et sécurisée pour les générations actuelles et futures. « Il ne faut pas faire des actions qui mènent avec préméditation à la création des débris. C'est pourquoi nous nous engageons à travailler avec les gouvernements, la société civile, les partenaires commerciaux et nos concurrents pour diminuer considérablement la quantité de débris spatiaux. Et nous faisons davantage appel à une nouvelle collaboration dans le domaine de transparence entre les opérateurs. Enfin, il faut continuer à travailler ensemble pour accélérer la conception des technologies et des méthodes de recyclage des vaisseaux cosmiques après l’expiration de leur durée de vie et d’élimination des débris spatiaux existants se trouvant déjà en orbite », - souligne la Déclaration.

« En prêtant une grande attention au problème des débris sur la Terre l’humanité ne peut pas laisser de côté le problème de l’orbite circumterrestre. Le nombre de vaisseaux cosmiques lancés et préparés au lancement menace de la transformer en un milieu extrêmement encombré de débris et dangereux pour l’utilisation par toutes les parties intéressées. L’Interspoutnik en tant qu’une organisation internationale promouvant les principes de collaboration multilatérale, appliquera tous ses efforts pour contribuer à la conception et à la réalisation des mécanismes logiques et transparents de régulation des questions essentielles de l’activité spatiale, et avant tout — dans le domaine de lutte contre les débris spatiaux et de coordination de la circulation spatiale, — annonça madame la Directrice Générale de l’OTS « Interspoutnik » Ksenia Drozdova. — Notre organisation est en collaboration active avec des structures internationales et la communauté sectorielle travaillant dans cette direction, et elle a l’intention d’élargir cette collaboration. Nous voyons également un grand potentiel pour la prévention de l’apparition de nouveaux débris en orbite chez des projets de création des satellites selon le modèle dit coopératif, quand l’utilisation commune d’une ressource en fréquence orbitale dans les intérêts de plusieurs pays permet de diminuer le nombre total de vaisseaux cosmiques lancés jusqu’au nombre réellement nécessaire ».

Information World Economic Forum

Texte complet de la Déclaration